Projection exceptionnelle de films, le vendredi 10 juin 2022, à 18h
organisée par l'Institut audiovisuel de Monaco
animée par Joël Daire, directeur délégué du patrimoine de la Cinémathèque française. Séance introduite par Anne Dopffer, commissaire générale de l'exposition Fernand Léger et le cinéma au musée national Fernand Léger à Biot.
Dès 1925, Fernand Léger déclare : « Le cinéma a trente ans, il est jeune, moderne, libre et sans tradition. C’est sa force […]. Le cinéma personnalise le fragment, il l’encadre et c’est un nouveau réalisme dont les conséquences peuvent être incalculables. »
"C’est d’abord à travers le cinéma américain, de Chaplin et de Griffith en particulier, que Fernand Léger découvre le 7e art et succombe à son attrait. La Première guerre mondiale s’achève et une légitime soif de distraction se porte sur les théâtres cinématographiques. Dans le cas de Léger, il ne s’agit pas seulement de se distraire, mais aussi de réfléchir au potentiel créatif du nouveau média, y compris pour son propre avenir artistique.
Des relations amicales nourries d’échanges artistiques et intellectuels, vont agréger Léger à l’avantgarde cinématographique des années 20 : Abel Gance, Marcel L’Herbier, Louis Delluc, Germaine Dulac, Jean Epstein, le conduisent à collaborer au 7e art d’abord en sa qualité d’artiste plasticien (à travers ses collaborations à La Roue de Gance et à l’Inhumaine de L’Herbier), puis comme réalisateur de Ballet mécanique en 1924. En particulier, le cinéma de Gance et celui d’Epstein exerceront une influence décisive sur sa pensée cinématographique. Sa fréquentation assidue du studio des Ursulines l’amène à élargir encore sa cinéphilie. La programmation de films ici proposée doit être regardée comme une introduction à l’exposition Léger et le cinéma, à découvrir au musée national Fernand Léger de Biot."
Joël Daire
Les films projetés
- Ballet mécanique de Fernand Léger et Dudley Murphy, France (1923-1924, nb, sonore, 17 min)
- La Glace à trois faces de Jean Epstein, France (1927, 38 min)
- La Tour de René Clair, France, 1928, 14 min
- The Girl with the Prefabricated Heart de Fernand Léger, Etats-Unis (1947, sonore, 9 min) - 2e épisode de Rêves à vendre (Dreams that money can buy), film collaboratif de Hans Richter
Pour consulter le programme en détail
Informations pratiques
- Tarif cinéma dans la Petite Salle : 5 €
Nombre de places limité (30 places) réservation conseillée au +377 97 98 43 26 ou par mail: info@institut-audiovisuel.mc - Lieu : Petite Salle de l'Institut audiovisuel de Monaco
l'Engelin, 83-85 boulevard du Jardin exotique
98000 Monaco
Légende : Fernand Léger, The Girl with the Prefabricated Heart, 1947, photogramme, court-métrage de Fernand Léger pour Dreams that Money Can’t Buy, de Hans Richter. Centre Pompidou - Musée national d’Art moderne - Centre de création industrielle, Paris © Estate Hans Richter / photo Collection Lobster Films © ADAGP, Paris, 2022.
Tarif cinéma dans la Petite Salle : 5 €
Réservation conseillée par téléphone au +377 97 98 43 26
et mail: info@institut-audiovisuel.mc