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La collection du musée

De 1923 à 1939
Peinture

L'Acrobate

Le tableau, un des premiers achats de l'Etat à l'artiste, en 1934, a été peint en 1930, après un long travail sur le cirque, réalisé à la demande du marchand Vollard. Celui-ci avait une loge au Cirque d’Hiver qu’il mettait à la disposition des artistes qui travaillaient pour lui. Chagall a ainsi exécuté de nombreuses gouaches sur ce thème en 1926 et 1927, regroupées sous le titre «Cirque Vollard», bien qu'une édition n'ait pas suivi ce travail. Cependant, le peintre en tire plusieurs tableaux et ce thème reste ensuite récurrent chez Chagall qui voit dans l’artiste de cirque, le saltimbanque, une allégorie de l’artiste en général.

La composition oppose un ciel délicatement teinté de bleu, de rose et de jaune aux tons vifs du costume de l’acrobate et du décor.

Le paysage rappelle les gouaches produites par Chagall lors de ses différents séjours à travers la France après son installation définitive. L'artiste représente donc une rue de village, typiquement française, avec sa boulangerie et ses commerces, fermée par une église au portail roman.

L’acrobate est vêtue d’un riche costume dont les fleurs sont rendues en petites touches épaisses et superposées. Anatomiquement incorrecte, elle reste gracieuse et légère. Le visage d’un homme apparaît dans le ciel et lui donne un baiser : elle a donc l’amour en tête.

 

Légende : Marc Chagall, L'Acrobate, 1930, huile sur toile, 117 cm x 73,5 cm, Musée national d'art moderne - Centre de Création industrielle, Centre Georges Pompidou, en dépôt au musée national Marc Chagall. Photo © RMN-GP / Gérard Blot © ADAGP, Paris, 2020.

Autres collections

Marc Chagall, Adam et Eve chassés du paradis, 1961, huile sur toile, 190,5 cm x 283,5 cm, donation Marc et Valentina Chagall, 1966, musée national Marc Chagall, Nice. Photo © RMN-GP / Gérard Blot © ADAGP, Paris, 2020.
2 ensembles clés

Le Cycle du Message Biblique